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Egypte, les secrets de la Vallée des Reines (Documentaire 2022)

5 Vues· 27/12/24
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Moins connue que celle des Rois, située à 2 km à peine, cette nécropole extraordinaire recèle pourtant, elle aussi, de nombreuses tombes richement décorées (dont la plus grande fait plus de 18 m de long).

Elle a été mise au jour en 1826 par l'égyptologue britannique John Gardner Wilkinson, qui est également l'instigateur de la numérotation des tombeaux («QV» pour Queen Valley, ou Vallée des Reines, et «KV» pour King Valley, Vallée des Rois, suivi d'un chiffre.)
Trois ans plus tard, l'archéologue français Jean-François Champollion entreprendra de fouiller à son tour ce site à couper le souffle.

Dans cette Vallée des Reines, et selon les archéologues qui s'y sont succédé, plus de 90 tombes auraient été creusées dans les parois en calcaire de la montagne baptisée «La Cime» («Al-Qurn» en arabe).
Un chiffre énorme comparé à la soixantaine de tombeaux dénombrés dans l'incontournable Vallée des Rois. Aujourd'hui, 81 sépultures auraient été ouvertes et fouillées.
Les scientifiques ont déterminé l'identité des occupants de 50 d'entre elles. Que des épouses royales ou des princesses ? Eh bien non, puisque plusieurs hommes figurent étrangement dans cette nécropole royale. Parmi eux, un vizir (Imhotep), cinq fils de Ramsès III (dont le fameux Khâemouaset), quelques dignitaires et même un chef des écuries royales.
On doit à l’archéologue italien Ernesto Schiaparelli la découverte, en 1904, du tombeau de Néfertari Meryenmout, l'épouse royale de Ramsès II, identifié sous le nom de «QV66». La vivacité de ses couleurs (notamment un bleu éclatant recouvrant la totalité du plafond étoilé), la grandeur de ses statues et de ses piliers, la majesté des diverses salles font aujourd'hui encore de la sépulture de la grande épouse de Ramsès II la tombe la plus époustouflante de la Vallée des Reines.

Si certains tombeaux ont été pillés dès l'Antiquité, d'autres sont encore richement décorés.
Des scientifiques expliquent les techniques utilisées pour obtenir les splendides couleurs qui ornent encore aujourd'hui la tombe de Néfertari, pourtant vieille de 3000 ans.
Plusieurs archéologues y prennent la parole pour nous expliquer, images de synthèse à l’appui, le choix de ce lieu, les techniques utilisées pour construire ces tombes enterrées dans le désert, la fabrication des pigments de leurs somptueux décors, mais aussi les causes de la dégradation de beaucoup de ces chambres mortuaires. Avec, en filigrane, un coup de projecteur sur ces reines d’Egypte du Nouvel Empire, dont certaines -telle Hatchepsout- étaient vraiment les égales de leur maris pharaons, détenant pouvoir religieux et politique.

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Ben Isaac
Ben Isaac 15 journées depuis

Ouf

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